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 why it has to be you ?

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why it has to be you ? Vide
MessageSujet: why it has to be you ? why it has to be you ? EmptyMar 6 Jan - 7:48


Why it has to be you ?
im ja hyeon & kwon haru

Un faux pas. Ce genre de mouvement est fatal pour un danseur. Il suffit que le pied soit décalé d’un centimètre, qu’il ne se positionne pas correctement sur le sol et c’est la fin. Le monde s’écroule tout autour de l’expert, il est paralysé par la peur de ne plus pouvoir danser dans le futur. Il n’ose pas bouger, effrayé d’aggraver son cas. Tous les yeux sont fixés sur lui, alors qu’il est au sol. On s’inquiète, on s’interroge. S’est-il fait mal ? Pourquoi ne bouge-t-il plus ? Au final, il n’est pas si doué que ça s’il est tombé. Ce genre de remarque a beau le blesser, lui ne fixe que son pied, sa cheville, sa jambe, dans l’espoir que celle-ci lui envoie un signe que rien n’est blessé. Il inspire doucement, et expire, essayant désespérément de calmer sa respiration. Mais rien n’y fait, il commence à paniquer quand il sent la douleur se propager dans tout son membre. Cette fois ce n’est plus la peur qui le paralyse mais la souffrance. L’air se fait rare dans ses poumons, ses yeux le piquent et les larmes menacent de pleurer. Il aimerait pouvoir se relever et se dire qu’il peut à nouveau danser. Il veut crier son désespoir, son désarroi et sa colère. Il est en colère. Contre lui-même, il n’a pas réussi à faire le mouvement correctement et voilà où ça l’a mené. À la fin.

C’était le cauchemar de Haru de se blesser en dansant et de ne plus pouvoir vivre sa passion. Elle ne savait pas si elle supportait de ne plus bouger son corps au rythme de la musique pendant plus d’un mois. Déjà une semaine sans danser était une horreur. La danse était sa joie de vivre, la raison pour laquelle elle est sur terre. Faire une chute fatale était la plus grande peur d’Haru. Si un jour, il lui advenait de ne plus pouvoir danser, plus jamais, elle ne supporterait certainement pas de continuer à vivre.


Des coulées d’eau salées dévalaient les joues creusées de la jeune femme. Elle était appuyée contre un mur, encore cachée dans l’ombre avant de s’exposer aux lumières et aux yeux géants du quartier de Gangnam, là où se trouvait son appartement. Seulement, elle ne pouvait se permettre de se montrer ainsi. Son visage était ravalé par les larmes et la colère très forte qu’elle éprouvait à ce moment envers elle-même. Sa jambe droite ne touchait pas le sol et tous ses muscles étaient tendus au maximum, ils étaient presque sur le point d’exploser. Le cauchemar dont elle redoutait temps s’était à moitié produit ce soir.  La chute dont elle était si effrayée, elle l’avait vu passer devant ses yeux, à quelques centimètres près. Elle savait que si elle ne s’était pas rattrapée de justesse, elle n’aurait certainement pas pu se relever, ni même bouger sa jambe par le futur. Et bien qu’elle sache qu’elle était chanceuse sur ce coup, elle s’en voulait d’avoir fait ce faux pas impardonnable.

Elle ferma les yeux, tentant de reprendre une respiration normale et de calmer le flot de larmes qui coulait sur ses joues maintenant humides. Inspire, expire, se répétait-elle dans la tête pour retrouver un rythme régulier. Sa poitrine montait et descendait toujours rapidement et ses membres commençaient à trembler. Elle commençait à se sentir désemparée et perdue, seule, face à ce qu’il venait de lui arriver. Si seulement son meilleur ami n’était pas à l’étranger, si seulement il était là pour la réconforter, mais elle était seule dans les rues de Séoul, cachée dans le peu d’ombre qui lui offrait les hauts buildings de la capitale. Elle passa rageusement ses mains sur ses joues, effaçant les traces de ses faiblesses. Elle devait se montrer présentable, tout du moins comme une fille forte bien qu’elle soit blessée. Sentant que sa respiration s’était quelque peu calmée, elle se décolla prudemment du mur, mais à peine son pied droit effleura le sol qu’elle poussa un faible gémissement de douleur. C’était peut-être plus grave qu’elle ne pensait, elle ne pouvait poser son pied sur le sol sans ressentir une douleur aiguë dans le haut de la cuisse et la cheville.

Elle s’assit alors sur le sol, toujours à l’abri dans une ruelle, totalement désemparée. Le froid commençait à se faire ressentir et elle se doutait bien qu’elle n’allait pas pouvoir rester indéfiniment ici. Mais pour l’instant, elle n’était pas prête à essayer de nouveau de se relever. Elle mit sa tête en arrière, la posant sur le mur froid et dur du bâtiment et ferma les yeux. Les bruits de la ville la nuit avaient le don de la relaxer. Elle entendait ces sons depuis le berceau et ils étaient devenus familiers. Des bruits de pas dans sa direction lui firent ouvrir les yeux brusquement et elle essaya de manière plutôt violente compte tenu de son état, de se remettre debout. Elle ne savait pas à qui elle avait à faire, mais dans cette ruelle, rien ne semblait bon. Pourtant, la silhouette qui s’avançait vers elle lui semblait étrangement familière. Et lorsque la tête de la personne fut enfin éclairée par le faible faisceau de lumière que produisait le lampadaire, Haru soupira. « Ja Hyeon… » Elle ne pouvait pas mieux tomber comme sauveur de cette situation délicate.
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MessageSujet: Re: why it has to be you ? why it has to be you ? EmptyLun 12 Jan - 22:43


Why it has to be you ?
kwon haru & im ja hyeon

Pourquoi me prenais-je tant la tête pour un rien ? Pourquoi cela me tracasse tant ? Je n’arrive pas à le sortir de mes pensées. Je doute de moi. Est-ce si grave que ça ? Il me fuit, m’ignore, fait comme si je n’étais pas là. Et lorsqu’on se retrouve dans la même pièce, il y a comme un malaise. Lorsqu’il passait son temps à m’embêter, je ne voulais qu’une chose ; qu’il me foute la paix. Et maintenant que je l’ai cette foutue paix, je me sens mal. Pire, je culpabilise. Je me remets en cause. Je me suis déjà excusé, il veut quoi de plus ? Il est aussi fâché que ça ? Stupide Mikyung ! Qu’il arrête un peu de ma taper sur le système. Oui, je m’énerve tout seul à penser à lui. Aussi surprenant que cela soit-il.

Heureusement pour moi, aujourd’hui, je ne compte pas rester à la maison des Lee. Je n’aurais pas à me retrouver seul comme un con avec un Mikyung qui s’amuse à faire comme si je n’étais pas là. Ni à faire face aux réactions excessives de sa grande sœur. Elle est, certes, beaucoup plus agréable que son petit frère, mais elle me rend quelque peu mal à l’aise. Si l’un m’ignore, l’autre me remarque un peu trop. Qui aurait cru que ce serait aussi compliqué de vivre dans la demeure des Lee.

Bref, aujourd’hui je ne flemmarderai donc pas à la maison, non, j’allais bosser. Contrairement à la plupart des jeunes de mon âge, lorsque j’ai du temps libre, ce n’est pas pour sortir en boîte, rencontrer des gens. Généralement, ma passion, la musique et le rap, occupe justement une grande partie de ce temps libre. Composer, écrire, cela passionne tellement. Même lorsque je suis en cours. Ce qui fait de moi un étudiant un peu trop distrait d’après les professeurs. M’enfin, ce n’est pas ces remarques qui allaient me changer. Je suis bien trop têtu et obstiné. Mais, peut-être bien que je manque d’autorité ? Ah, pourquoi les gosses ne m’écoutent pas ? J’étais tranquillement assis sur un banc, à surveiller les enfants de mes clients – oui, quand je parlais de bosser, je voulais dire faire du babysitting, car les mecs aussi en font, je vous assure – qui s’amusaient à quelques mètres de moi. Je leur ai dit de ne pas s’éloigner et de rester à porter de vue. Mais bien sûr, il suffit d’un tout petit moment d’inattention pour que je les voie à une quinzaine de mètres plus loin. À croire que je ne peux même plus cligner des yeux. Le plus grand ne doit pas avoir plus de cinq ans qu’il se la joue déjà rebelle, entraînant sa petite sœur dans ses bêtises.
Bien évidemment, je ne réfléchis pas et me lève aussitôt du banc pour les poursuivre. On ne sait pas ce qu’il peut arriver et parano comme je suis, j’ai peur qu’il leur arrive quelque chose justement. Ces enfants habitent à Gangnam, un quartier plutôt aisé, on y croise même quelques bourges. Je suis sûr que leurs parents me tueraient pour un simple petit bobo, alors je ne vais pas tenter le diable et les laisser courir vers je ne sais où. Je pourrais très bien les perdre après tout. Ma course ne dure pas bien longtemps, je ne tarde pas à les rejoindre, les rattrapant. Je reproche au plus grand d’avoir désobéit, ce qui le fait évidemment rire. Au final, nous marchons encore un peu dans le parc avant de repartir en direction de leur maison où les parents s’étaient absentés pour la soirée.

Quelques heures plus tard, les parents rentraient de leur dîner, les enfants dormaient déjà et moi j’étais toujours aussi perdu dans mes pensées. Je me prends la tête tout seul sur le trajet du retour, il fait déjà nuit et l’air me semble plus froid. Et pourtant, je ne m’en soucis pas. Les mains dans les poches, j’avance dans les rues de Gangnam, cherchant le métro le plus proche. Je n’arrête pas de me demander ce que je dois faire. Que faire dans une telle situation ? Cela le tracasse-t-il autant que moi, ou est-il simplement vexé ? Va-t-il m’ignorer encore longtemps ? Les questions se bousculent et ne s’arrêtent pas. Du moins, jusqu’à ce qu’une silhouette, au coin d’un bâtiment, attire mon regard. Cette silhouette, je la connais bien. Et elle m’exaspère même. À peine me remarque-t-elle, qu’elle soupire déjà. Haru. Celle qui semble avoir un problème avec moi. « Moi aussi je suis content de te voir, Haru. » dis-je ironiquement, complètement blasé. Je remarque alors qu’elle ne semble pas dans son état. Elle tient à peine debout, et encore, si le mur derrière elle ne serait pas là, je ne pense pas qu’elle réussirait à garder équilibre. Je m’avance un peu. « Qu’est-ce que t’as ? Tu t’es blessée ? » Je la regarde, curieux ; qu’est-ce qu’elle fout là à cette heure et qu’est-ce qu’il lui est arrivé ? « T’as besoin d’aide, peut-être ? » fis-je avec un sourire au coin, presque moqueur. Non, je suis pas un bâtard, je ne la déteste pas non plus, je ne vais pas la laisser dans la merde comme ça. Mais on s’entend tous les deux comme chiens et chats, alors oui, se moquer d’elle et de la situation dans laquelle elle se trouve me fait marrer. Ce serait bien trop facile de lui venir en aide sans trop ouvrir ma gueule, hein.

electric bird.
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MessageSujet: Re: why it has to be you ? why it has to be you ? EmptySam 24 Jan - 17:52


Why it has to be you ?
im ja hyeon & kwon haru

Les personnes les moins désirables sont généralement celles que l’on rencontre en premier, souvent dans des situations délicates. Cette situation en était un exemple. Haru était seule, appuyé contre le mur d’un immeuble, souffrant sur sa jambe blessée. Elle croyait voir son sauveur arrivé. Mais lorsqu’elle avait vu qu’il ne s’agissait que de Im Jahyeon, elle se demandait franchement si c’était un ange qui venait la chercher pour l’emmener au paradis, ou un démon pour l’entraîner en enfer. Haru grinça des dents. Jahyeon était plus un démon vil et joueur. Non que cela l’embêtait vraiment, et la mettait en colère. Elle aussi se comportait en démon avec lui, il fallait se mettre à sa hauteur. Et il faut avouer qu’elle ressentait un certain plaisir à se confronter à sa personne. Mais là n’était vraiment pas le bon moment.

La simple présence du jeune homme exaspérait la jeune femme, et le ton ironique qu’il employait n’arrangeait guère les choses. Haru posa ses deux mains sur le mur derrière elle, essayant de se redresser tant bien que mal. Sa jambe la lançait fortement, et elle se mordit violemment les lèvres pour éviter les larmes de dévaler ses joues à nouveau. À la question de Jahyeon, Haru rigola faiblement. Comme si ça se voyait pas, pensa-t-elle. Mais elle avait trop de fierté pour se montrer faible face à lui. Bien qu’elle avait besoin d’aide, elle n’allait certainement pas lui en demander. Se soumettre à Jahyeon était une chose qu’Haru ne ferait surement jamais, du moins elle se l’était promise. « Je me reposai juste. » Parler fatiguait encore plus Haru. Elle avala sa salive et inspira un grand coup, remplissait ses poumons d’air frais. Son souffle devenait de plus en plus court dû à l’effort qu’elle faisait en se tenant toujours debout. Ses jambes ne tarderaient pas à lâcher.

Haru fit inconsciemment une grimace lorsque Jahyeon lui proposa son aide, tout en se moquant d’elle. Il l’a prenait pour une faible, elle en était persuadé. « Merci, je peux me débrouiller toute seule, j’ai pas besoin de l’aide d’un mioche. » Sa voix se faisait dure. Elle voulait lui montrer qu’elle n’avait besoin de personnes pour se sortir de là, mais elle voulait se le prouver à elle-même. Car elle sentait bien que sa jambe se consumait et finirait pas être réduite en poussière. Mais elle ne pouvait simplement pas perdre la face vis à vis de Jahyeon. Elle était beaucoup trop têtue.

Elle se décolla alors du mur contre lequel elle était appuyé et, tremblante, avança sa jambe blessée pour la poser sur le sol devant elle. À peine celle-ci fut en contact avec la surface dure qu’elle avança son autre jambe. Être, ne serait-ce qu’à peine, appuyé sur sa jambe blessée la faisait souffrir au plus haut point. Elle grimaça et poussa un faible gémissement de douleur, mais continua tout de même à avancer au même rythme, c’est-à-dire très lentement. L’entêtement était vraiment un vilain défaut, qui pouvait nous conduire à faire des choses complétement insensées et dangereuses pour notre santé. Haru en était présentement la preuve. Elle avait à peine fait cinq pas qu’elle s’effondra sur le sol, se retrouvant assise sur la surface dure et froide, poussant un faible cri de souffrance. Elle tenait sa jambe entre ses mains, balançant son corps d’avant en arrière comme pour faire disparaître la douleur. Ses larmes coulaient sur ses joues, et sa voix n’était qu’un murmure. « J’crois que j’ai un peu besoin d’aide… » Elle avait à peine soufflé cette phrase, une grande partie d’elle ne voulant pas qu’il l’entende.
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